Des élèves découvrent l’art oratoire….

Quand Mme Foricher, professeure de français au lycée, m’a proposé de participer au premier tour du concours d’éloquence organisé par le Rotary, j’ai très rapidement accepté.
J'avais depuis un an, envie de participer et de découvrir ce type de concours. Il faut dire que pour l’écriture de mon premier discours, j’étais un petit peu perdu, mais j’ai essayé de répondre de la meilleure des manières au sujet (sans trop de structure). Il se trouve, que j’ai été sélectionné par le jury, pour accéder à la demi-finale, qui tout comme le premier tour, se déroulait à Vitré, et regroupait les différents candidats de la Mayenne, et de l’Ile et vilaine. Pour cette demi-finale, j’ai écouté les conseils qui m’ont été prodigués lors du premier tour, afin de proposer un discours de meilleure qualité, et plus percutant pour le public. Le jury, m’a alors sélectionné, avec trois autres participants. Il restait tout de même un point que je devais améliorer : la lecture. Mon point faible, était que jusqu’ ici, j’avais tendance à regarder un peu trop mes notes, et c’est ce point, que je devais principalement travailler pour la finale. Cinq jours après avoir reçu les sujets, sonnait l’heure de la finale. Celle-ci, avait lieu, à Carhaix, le samedi 17 mai. Après une longue semaine de travail acharné, à écrire, à supprimer, à modifier, il était temps pour moi de déclamer mon discours. Jamais, je n’avais ressenti en moi les sensations qui m’ont traversé le 17 mai. En partageant mes idées, mes exemples et des souvenirs d’enfance, j’ai éprouvé, un profond plaisir, et une fierté de déclamer un discours qui m’a beaucoup occupé. Mon discours a plu, et j’ai gagné la finale du concours d’expression oral organisé par le Rotary. Cette victoire, est en quelque sorte la récompense, le plus, qui nous permet de nous rendre compte que nos efforts ont payé. Parce que si j’ai pris autant de plaisir a déclamé mon discours, c’est aussi parce que je n’ai pas regardé mes notes, parce que je me suis déplacé, et parce que j’ai pu vivre pleinement ce que je disais, et ressentir moi-même les émotions que je voulais faire ressentir. Je profite de l’écriture de cet article, pour remercier Mme Foricher, sans qui toute cette aventure n’aurait pas été possible. Je remercie aussi M.Havard, qui m’a accompagné tout au long de ces concours. Et je terminerai par remercier mon grand-père, qui m’a beaucoup aidé de par son expérience et que j’ai beaucoup cité lors de mes différents discours.
